Le 12 septembre, Air France a fait retirer tous les exemplaires de Libération de tous ses vols. Tout simplement parce qu'un article, consacré à notre grève de la veille, rapportait qu'un photographe de ce journal - pourtant autorisé à se trouver sur place - avait été frappé et blessé par le numéro deux de la compagnie. Il s'était retrouvé le visage en sang pour avoir voulu prendre une photo de Spinetta hué et serré de près par les grévistes.

La direction adore parler de " transparence ". Mais pour elle, le meilleur argument, c'est encore de s'abriter derrière des CRS et des gorilles-maison. Et quand cela ne suffit plus, c'est les coups de poing et la censure.

Extrait des bulletins Lutte Ouvrière Air France Roissy et Air France MI-VD (Orly-Nord)