Dans le cadre de cette loi, un des amendements adoptés autorise la suppression des allocations familiales perçues par la famille d'un jeune mis en centre ou incarcéré. Chirac s'était pourtant prononcé durant la campagne présidentielle contre cette mesure de rétorsion à l'égard de familles vivant des situations souvent très difficiles. Mais cela ne gêne pas le gouvernement de reprendre cette mesure démagogique proposée par un député de droite, ni que cette proposition ait figuré dans les programmes de Le Pen et Mégret dont les idées, comme on voit, font leur chemin.