Le porte-avions Charles-de-Gaulle, mis à flot il y a peu connaît de nouveaux déboires. Il avait subi -entre autres- une grave avarie d'hélice à cause d'une malfaçon. Mais celle qui vient d'être fabriquée pour la remplacer serait tout aussi défectueuse que la précédente. Conséquence : un nouveau surcoût de deux milliards de francs. A ce train, on ne peut encore parler d'ardoise finale, mais les coûts du rafiot s'élèvent déjà à 22 milliards de francs (3,35 milliards d'euros). De quoi payer à vie les salaires de milliers de travailleurs dans la santé ou l'éducation.

Le fiasco de la construction de ce porte-avions fleuron, paraît-il, de la marine française a conduit des parlementaires à proposer la construction d'un... second porte-avions. Histoire sans doute de multiplier par deux, avec l'argent de la collectivité, le montant d'un immense naufrage financier ?