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Dans les entreprises
Lycées de Toulouse : Annualisation du temps de travail
Mauvais coups en perspective
Jack Lang avait commandé à la rectrice de Toulouse un projet afin de rénover les études en lycée, et d'arriver, selon lui, à un plus grand nombre de bacheliers. Le projet en question vient d'être rendu public, et il n'est pas triste !
Bien évidemment, il comprend une partie pédagogique, qui se traduirait par la multiplication du nombre de sections au baccalauréat, sa réorganisation, la division des lycées en deux types d'établissements, scientifiques ou littéraires, le choix de matières optionnelles dès la seconde, un peu dans la continuité des réformes en collège introduites dès la prochaine rentrée.
Mais surtout il est introduit l'idée que les cours pourront se dérouler devant un public " de 35 élèves voire plus " - 35 élèves est aujourd'hui le plafond officiel en matière d'effectif en lycée - ceci étant justifié par le fait que des cours en petits groupes auront lieu aussi- ce qui est déjà le cas à l'heure actuelle. Et il y est aussi introduit l'annualisation du temps de travail des enseignants sur la base de 36 semaines, l'horaire hebdomadaire des enseignants restant dans le flou.
Ce sont des projets du même type qui ont mis les enseignants des établissements techniques en grève en l'an 2000, et abouti au renvoi d'Allègre. Et ce sont des projets du même type également qui, aboutissant à rallonger la semaine de travail des CPE (les personnels de surveillance), provoquent en ce moment leur colère.
Nul doute alors qu'il y a tout lieu de se méfier du projet sur les lycées qui, s'il aboutissait, risquerait de se traduire par une dégradation des conditions de travail des élèves et des enseignants.