Jospin, Chirac... Chevènement : À qui la première place sur le podium sécuritaire ?01/03/20022002Journal/medias/journalnumero/images/2002/03/une1753.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Leur société

Jospin, Chirac... Chevènement : À qui la première place sur le podium sécuritaire ?

"Tout délit doit trouver sa sanction" ou encore "aucune infraction ne doit être laissée sans une réponse certaine, immédiate". Chirac, en entrant en campagne électorale, a par ces mâles propos illustré ses propositions contre l'insécurité avec pour slogan " la tolérance zéro ".

Jospin et ses amis ont tenu à rectifier, et à réclamer la primeur de la demande et la paternité des mesures de la droite. N'était-ce pas lui, Jospin, Premier ministre, désormais candidat président qui veut " une France sûre " et qui a mis en oeuvre toute une politique sécuritaire ? Il a même, a-t-il dit, réinventé les maisons de correction rebaptisées " centres de placement immédiat ". Chirac lui a volé ses idées. Du coup, selon Claude Bartolone, ministre socialiste de la Ville, Chirac fait " du sous-Jospin ". Chevènement lui aussi se joint à la partie. Pour lui, ces propos de Chirac ne sont que " du plagiat, du sous-Chevènement ". Les mesures que Chirac propose, Chevènement alors qu'il était ministre de l'Intérieur de Jospin et de Chirac, justement, ne les a-t-il pas déjà réalisées ?

Tous ces politiciens de droite ou de gauche, président, Premier ministre ou ancien ministre, se chipent leurs idées. Ce sont eux qui le disent, et ils sont bien placés pour le savoir. Les travailleurs, les jeunes des quartiers déshérités ont eu cinq ans pour l'un, sept pour l'autre, pour le vérifier.

Partager