Renault Guyancourt (Yvelines) : À propos de la grève de Géodis18/01/20022002Journal/medias/journalnumero/images/2002/01/une-1747.gif.445x577_q85_box-0%2C13%2C166%2C228_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

Renault Guyancourt (Yvelines) : À propos de la grève de Géodis

Il y a un certain nombre d'inexactitudes dans l'article publié dans Lutte Ouvrière du 11 janvier (n° 1746) sur une grève dans l'entreprise extérieure Géodis à Renault Guyancourt.

Précisons d'abord que, commencée le 6 décembre 2001, cette grève s'est terminée le 17 décembre 2001. Elle a été conduite par tous les salariés de Géodis (28 en contrat à durée indéterminée et 18 intérimaires) qui réclamaient d'être embauchés dans les nouvelles sociétés qui remplacent désormais Géodis au technocentre de Renault Guyancourt.

Mais surtout l'article donnait une description inexacte de l'attitude des syndicats de Renault à l'égard de ce conflit. Contrairement à ce qu'affirmait l'article, tous les militants de la CGT présents lors du conflit - comme ceux de SUD - ont soutenu cette grève. SUD et CGT ont donc apporté leur aide au même titre aux grévistes, par exemple en tirant leurs tracts et en les distribuant avec eux.

Certains grévistes de Géodis ont pris, à l'issue de ce conflit, la décision de se syndiquer à la CGT : cela n'a rien d'étonnant puisque, contrairement à ce que le rédacteur écrivait, le langage tenu par ce syndicat a été clairement de soutenir le mouvement et la CGT n'a nullement tenu de "double langage" aux grévistes.

Que des syndicats de Renault s'impliquent dans une grève touchant des entreprises de prestation, ce n'est jamais, évidemment, que la moindre des choses. Quand c'est le cas, ne disons pas le contraire.

L'important en tout cas, c'est que grâce à leur propre détermination et à leur solidarité, l'ensemble des travailleurs de Géodis ont obtenu satisfaction sur leurs principales revendications.

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