" Toujours le camp des travailleurs "14/12/20012001Journal/medias/journalnumero/images/2001/12/une-1743.gif.445x577_q85_box-0%2C13%2C164%2C225_crop_detail.jpg

Divers

" Toujours le camp des travailleurs "

A chaque réunion publique d'Arlette Laguiller, l'assistance est nombreuse. Plusieurs centaines de personnes attentives et chaleureuses viennent, dont de très nombreux jeunes. Le débat qui suit son intervention est, à chaque fois, animé.

Ainsi à Troyes (Aube), le 6 décembre, le débat traduisait les préoccupations qui sont celles de la population laborieuse. Le fond de scène qui préconisait d'" interdire les licenciements en prenant sur la fortune des actionnaires " suscita des demandes d'explications : un jeune le trouvait " simpliste " et préconisait, lui, la suppression de l'héritage et le plafonnement des revenus ; un autre s'inquiétait des conséquences possibles sur la Bourse et sur l'économie. Alors qu'un travailleur plus âgé demandait à notre camarade de se prononcer sur les projets de réforme des retraites visant soit à faire travailler plus longtemps, soit à augmenter les cotisations ou à diminuer les pensions, un jeune en fin de droits s'indignait qu'il ne soit pas possible de toucher le RMI dès 21 ans, voire dès 18 ans.

A Clermont-Ferrand également, le 5 décembre, dans une salle comble et devant un public là encore attentif de familles ouvrières, de travailleurs proches du PCF et de la CGT, de jeunes étudiants et lycéens, les questions ont porté sur les bas salaires et sur la condition ouvrière. A Saint-Brieuc, le 7 décembre, les limites de l'intervention des députées de Lutte Ouvrière au Parlement européen, la perspective de la construction à Chaulnes, dans la Somme, d'un troisième grand aéroport, ainsi que l'absence d'accord électoral avec la LCR, ont été parmi les thèmes abordés. Les problèmes de sécurité dans la société actuelle (Troyes) ; la position de Lutte Ouvrière à propos de la taxe Tobin (Clermont-Ferrand) ; et bien d'autres questions, nombreuses et variées, ont alimenté les débats.

Lors de la réunion publique tenue à Metz le 9 décembre, Arlette Laguiller a exprimé son soutien aux travailleurs de l'usine Bata, " en lutte pour des indemnités plus conséquentes que les dérisoires indemnités légales ", proposées par le patron de la première entreprise mondiale de chaussures qui, de surcroît, a touché 120 millions d'aides publiques ! Au cours de cette réunion de Metz, notre camarade a également exprimé sa solidarité avec les travailleurs de Scholtès de Thionville, qui sont en grève pour une augmentation de 1 000 francs pour tous. Après tout, a-t-elle affirmé, " les gendarmes viennent d'obtenir une augmentation du même montant. Tant mieux pour eux. Mais pourquoi pas les travailleurs les plus mal payés ? "

Bien des discussions se prolongent après la fin des meetings et certaines personnes manifestent leur volonté de maintenir le contact avec nos militants, témoignant de l'intérêt que nos interventions suscitent.

Et bien sûr, la campagne continue...

Partager