Le 8 novembre, les 230 présents à l'assemblée générale organisée par l'intersyndicale du Centre Hospitalier Universitaire de Rouen avaient clairement exprimé leur désaccord avec les propositions de la direction sur les 35 heures. Il avait alors été décidé d'une action pour le 15 novembre, où le personnel irait porter les propositions de l'intersyndicale. Et ce jour-là, c'est à 400 que nous nous sommes retrouvés devant les bâtiments de la direction. Mais la direction fait la sourde oreille et ne veut pas sortir du protocole qu'elle a mis sur pied, l'appliquant même de façon minimale pour mettre en place les 35 heures avec le plus petit nombre d'embauches possible.

Autant dire que son attitude n'a pas calmé le mécontentement. Et le 19 novembre, à la suite de la réunion syndicats-direction, au cours d'une AG de 450 personnes, il a été décidé d'aller à la manifestation prévue à Paris le 27 novembre. Chacun sait que, si le personnel hospitalier ne veut pas que les 35 heures se traduisent par une aggravation des conditions de travail, il faudra obtenir quelque 500 postes supplémentaires sur Rouen. Et il en est de même dans bien d'autres hôpitaux. Le gouvernement comme les directions des hôpitaux sont loin du compte.