Dans la région limousine, des manifestations ont eu lieu dans plusieurs villes, notamment en Corrèze, à Ussel, Brive et Tulle, avec des taux de grévistes importants.

En Haute-Vienne, à Limoges, ce sont près d'un millier d'hospitaliers de toutes catégories qui ont manifesté le 20 septembre, chiffre pas atteint depuis longtemps.

Etaient présents des collègues du CHU, de l'hôpital Esquirol, mais aussi des hôpitaux ruraux (Saint-Yrieix, Saint-Léonard...) et des maisons de retraite.

Le cortège de l'hôpital Esquirol (200 à 250 personnes) scandait : "Guigou, ta copie ne va pas, on ne la signera pas", slogan repris par la totalité de la manif en fin de parcours.

Une délégation intersyndicale a été reçue à l'Agence Régionale des Hôpitaux (ARH). Comme l'entretien durait un peu trop au goût des hospitaliers et qu'ils avaient envie de montrer leur mécontentement, les locaux de l'ARH ont été envahis par 150 à 200 manifestants qui sont repartis au bout d'un quart d'heure en chantant : "Ce n'est qu'un au revoir, messieurs, oui nous nous reverrons, messieurs".

Sur le CHU, le pourcentage de grévistes a dépassé les 50 %. Sur Esquirol un peu plus de 45 % : avec 368 grévistes, les chiffres des dernières grèves ont doublé.

Pour le 27 septembre, la CGT et FO appelaient à une autre journée avec manifestation sur Limoges. Quelques collègues d'Esquirol, dans la manif du 20, ont exprimé leur envie d'une grande manifestation des hospitaliers à Paris. Les mêmes regrettent que les fédérations syndicales ne l'aient pas organisée, sans que la majorité semble pour l'instant vouloir aller contre ce que proposent les syndicats.