L'Apartheid d'Israël ne sera pas condamné07/09/20012001Journal/medias/journalnumero/images/2001/09/une-1729.gif.445x577_q85_box-0%2C13%2C166%2C228_crop_detail.jpg

Dans le monde

L'Apartheid d'Israël ne sera pas condamné

Les représentants des Etats-Unis et d'Israël ont finalement quitté Durban. Cela parce que certains participants, notamment du monde arabe, entendaient profiter de cette réunion de l'ONU sur le racisme pour dénoncer le sionisme (la politique nationaliste d'Israël) comme du racisme.

Mais il est de fait que l'idéologie officielle d'Israël - qui se veut un Etat « juif » - se fonde, entre autres, sur des critères d'appartenance raciale supposée. Elle accorde le droit de devenir citoyen de ce pays à toute personne considérée comme juive alors que, parallèlement, les Arabes d'Israël sont traités comme des citoyens de seconde zone et que cet Etat refuse le droit de revenir aux millions de Palestiniens (que des dirigeants israéliens reconnaissent pourtant avoir chassés de chez eux depuis plus d'un demi-siècle).

Jusqu'en 1993 et aux accords (de dupes, pour les Palestiniens) d'Oslo, l'ONU assimilait le sionisme à une forme de racisme. Sans que cela change quoi que ce soit au soutien que les grandes puissances, et d'abord les Etats-Unis, n'ont cessé d'apporter aux dirigeants israéliens dont la politique est un élément majeur du maintien de l'ordre impérialiste au Proche-Orient.

Depuis Oslo, la politique de ségrégation et d'oppression nationale de l'Etat israélien n'a pas changé d'un iota. Et cela quel que soit le qualificatif que l'ONU et, derrière elle, les grandes puissances, acceptent ou pas que certains lui accollent.

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