Nombre de commentateurs français n'ont pas été très fair play après la désignation de la Chine pour les jeux Olympiques de 2008. Le " clientélisme olympique " de la Chine a été ainsi dénoncé à maintes reprises, clientélisme qu'un pays aussi vertueux que la France se serait bien gardé de pratiquer !

Cherchant un responsable à l'élimination de Paris, des journalistes l'ont trouvé en la personne de Samaranch, le président du Comité International Olympique jusqu'à il y a quelques jours. Il est vrai que cet ex-franquiste, très fier de son passé, et qui a construit un empire financier autour de l'organisation des JO, n'a pas grand-chose pour plaire. Mais enfin, les révélations sur le passé de Samaranch ne sont tout de même pas une nouveauté et il eut été préférable et en tout cas moins faux-cul d'en parler avant que Paris ne soit débouté.

Quant aux scrupules humanitaires, laissons-les à Chirac pour qui " les Chinois n'ont pas le même sens des droits de l'homme que nous ".

Les JO sont avant tout une affaire d'argent où les droits de l'homme sont bien peu pris en compte. D'ailleurs, considérations humanitaires ou pas, des entreprises françaises sont déjà sur les rangs pour s'approprier une part d'un marché estimé à 20 milliards de dollars. Et gageons que celles-ci n'auront ni scrupules ni un sens des affaires bien différent de celui des interlocuteurs chinois tant décriés.