Après Cellatex, le coup de colère des salariés de Bertrand Faure04/08/20002000Journal/medias/journalnumero/images/2000/08/une-1673.gif.445x577_q85_box-0%2C13%2C166%2C228_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

Après Cellatex, le coup de colère des salariés de Bertrand Faure

Après l'occupation des usines Cellatex à Givet ou Adelshoffen à Schiltigheim par les travailleurs qui menaçaient de faire sauter leur entreprise pour obtenir un " plan social " plus favorable, c'est au tour des salariés de Bertrand Faure, à Nogent-sur-Seine, d'employer des méthodes similaires. Ils menacent de s'en prendre aux machines pour s'opposer à la délocalisation de leur production vers la Pologne ou la Turquie et obtenir, un " plan social haut de gamme ".

Cette entreprise fabrique des housses de sièges pour voitures, essentiellement destinées à PSA. C'est dire que le constructeur automobile aurait largement les moyens d'assurer aux 236 salariés de l'entreprise des revenus décents.

Que les patrons se retrouvent confrontés à la colère des salariés qui n'acceptent pas sans broncher de se voir privés d'emploi et de ressources, on peut dire qu'ils l'ont bien cherché. A force de pousser les gens au désespoir, ils doivent s'attendre à en recevoir des retombées. Même si ce n'est pas au travers de ces coups de force isolés que les travailleurs pourront mettre un frein à la recherche de profits maximums pour le patronat et aux licenciements qui en découlent. Pour cela, il faudra une riposte d'ensemble de la classe ouvrière qui lui permette d'inverser le rapport de force et d'imposer une politique qui défende ses intérêts.

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