Selon le SNES, il y aurait désormais plus d'un million de salariés précaires dans la Fonction publique (contre 2 millions dans le privé).

Dans l'enseignement, les formes d'emploi précaire se sont multipliées ces dernières années : Contrats-Emploi-Solidarité, devenant parfois ensuite des Contrats-Emplois Consolidés, emplois-jeunes, contractuels, sont venus s'ajouter aux traditionnels emplois de maîtres-auxiliaires (enseignants non titulaires). Ainsi, par exemple, dans un lycée parisien où travaillent 140 adultes, 20 personnes, soit plus de 15 % du personnel sont en ce moment des précaires, CES mis dans des emplois administratifs, de documentation, de contrôle, souvent à la place de titulaires dont les postes ont été supprimés suite aux multiples réductions de moyens décidées par le rectorat. Dans l'enseignement professionnel, c'est souvent encore plus, 30 à 50 % du personnel qui sont en situation précaire.

Tout cela prouve que l'enseignement n'a pas été préservé des attaques contre les salariés ces dernières années, car ces salariés précaires sont sous-payés par rapport aux titulaires, et licenciables à tout moment ; et cela prouve aussi que, malgré les réductions de moyens, leur travail est indispensable. C'est bien pourquoi ils doivent être embauchés !