Ce sont entre cinq et six cents hospitaliers et travailleurs de l'action sociale qui ont défilé, vendredi 28, dans les rues de Limoges de 10 heures à midi.

Le CHRU et l'hôpital Esquirol étaient fortement représentés bien sûr, mais il y avait aussi du personnel venu de petits hôpitaux ruraux de la Haute-Vienne (Saint-Junien, Saint-Léonard-de-Noblat, Bellac) et aussi des aides-soignantes de services de soins à domicile privés.

La manifestation s'est d'abord rendue au siège de l'Agence Régionale de l'Hospitalisation (ARH) où des représentants syndicaux étaient reçus. Puis, trouvant que les discussions avec le directeur de l'ARH s'éternisaient trop, les manifestants ont continué en direction de la préfecture en scandant : " A l'hôpital, y'a trop de travail, à l'extérieur y'a trop de chômeurs. Embauchez les chômeurs ", " Non à la baisse des budgets, des moyens pour soigner " ou " L'argent public pour la santé publique ".

Devant la préfecture, le cortège a été chaleureusement accueilli pas les bûcherons rassemblés autour d'énormes troncs de sapin, demandant eux aussi des moyens pour pouvoir faire le travail de réparation des dégâts dus à la tempête avec plus de sécurité.

Au CHRU de Limoges (qui emploie 4 500 personnes) il y a eu 800 grévistes : du jamais vu, tous les services tournant au minimum !

A la fin de la manifestation, beaucoup d'hospitaliers du CHRU et d'Esquirol disaient vouloir remettre ça le mardi 1er février, mais cette fois avec tous les travailleurs des entreprises privées du département.