1er octobre : se faire entendre !18/09/20242024Journal/medias/journalarticle/images/2024/09/P12-1_1er_mai_2024_C_LO.jpg.420x236_q85_box-0%2C123%2C2362%2C1452_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

1er octobre : se faire entendre !

Le 1er octobre est la date de mobilisation de rentrée proposée par la CGT, la FSU et Solidaires aux travailleurs du privé et du public, en activité ou en retraite. Elle coïncide avec le début des débats parlementaires sur le projet de budget 2025.

Illustration - se faire entendre !

Les autres confédérations n’ont pas jugé bon de se joindre à l’appel, semblant hésiter à prendre position avant le discours dit de politique générale du nouveau Premier ministre Barnier, qui pourrait se tenir au même moment, si toutefois il a lieu.

Il n’y a pourtant aucun doute sur les attaques programmées contre les travailleurs, les chômeurs et les retraités. Les consignes données par les représentants du patronat avant la nomination de Barnier, leur satisfecit après celle-ci, la précipitation des politiciens de toute la droite, traditionnellement investis de la confiance patronale, tout promet une avalanche de coups durs.

Il est urgent, face aux prix qui ont considérablement augmenté et à la perte de pouvoir d’achat des classes populaires, d’exiger des salaires et pensions suffisants. Il est urgent de dénoncer, une fois de plus, la réforme des retraites que la majorité des travailleurs ont refusée. Il est urgent d’imposer l’arrêt de la dégradation des services publics, et que des moyens soient débloqués pour la santé et l’école. Quant aux suppressions d’emplois annoncées ça ou là, elles constituent une menace inacceptable pour ceux dont le seul revenu vient de leur travail. Ceux qui à la tête des entreprises les programment, et leurs actionnaires, ont pourtant largement de quoi prendre sur leurs profits !

« Nous avons évité le pire, gagnons maintenant le meilleur par la mobilisation », écrit la direction de la CGT dans un de ses tracts d’appel. Elle fait sans doute allusion au fait que les résultats électoraux n’ont pas permis au RN d’arriver au gouvernement. Mais pour les travailleurs rien n’a été évité. La machine de guerre du grand patronat est en marche contre la classe ouvrière, c’est à ses dépens que la bourgeoisie entend continuer de s’enrichir. Plus la riposte des travailleurs se manifestera tôt et plus elle sera large, plus ils renforceront leurs positions dans cette guerre de classe.

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