Après plus de deux ans de démarches, de luttes, de manifestations, plus de 13 000 sans-papiers du département de Seine-Saint-Denis se sont vu refuser leur régularisation. Les décisions les plus arbitraires contraignent ces travailleurs, qui ont toute leur vie dans ce pays, à vivre dans la clandestinité. Pour continuer leur combat, les sans-papiers ont commencé l'occupation de l'ancienne Trésorerie de Saint-Denis. Et le sentiment d'avoir épuisé bien des formes d'actions pour se faire entendre des autorités préfectorales et du gouvernement a conduit plusieurs d'entre eux à recourir à cette forme dramatique de combat qu'est la grève de la faim. Il est inacceptable que la situation à laquelle la politique du gouvernement condamne ces hommes et ses femmes perdure.

Il faut la régularisation de tous les sans-papiers !