Le « gouvernement ouvrier et paysan » tel qu'on en parle01/09/19671967Lutte de Classe/static/common/img/ldc-min.jpg

Le « gouvernement ouvrier et paysan » tel qu'on en parle

En affirmant que le fondement du marxisme réside dans la conviction que seul le prolétariat est capable de détruire l'ordre social capitaliste et jeter les bases du socialisme, nous serions convaincus d'ânonner des banalités. En ajoutant que la révolution prolétarienne ou la dictature du prolétariat ne peuvent être réalisées que par l'action consciente du prolétariat, nous ferions sans doute rire de pléonasmes aussi vulgaires.

Pourtant le vocabulaire trotskiste s'est enrichi depuis une vingtaine d'années de notions telles que l'État ouvrier où la classe ouvrière, non seulement ne joue, mais encore n'a jamais joué, le moindre rôle, et les révolutions prolétariennes, voire « d'essence » prolétarienne, auxquelles le prolétariat n'a pas participé. Ces bizarreries de vocabulaire no malmènent pas que la logique, y compris dialectique, derrière elles, il y a en fait le renoncement au prolétariat et par conséquent au marxisme.

Ce renoncement se concrétise avant tout sur le plan théorique par l'attribution à des couches non prolétariennes, voire à des individus, de capacités que le seul prolétariat saurait avoir. Nous avons parlé dans le dernier numéro de la « Lutte de Classe » de certains aspects de la « théorie de la révolution permanente », ou plus exactement de l'usage qu'en font certaines organisations trotskystes.

Quand nous affirmions, à l'encontre des pablistes avoués ou non, que le processus qui s'est déroulé en Algérie, à Cuba ou en Chine, n'est nullement celui de la révolution permanente, ce n'est certes pas pour des raisons purement terminologiques. Mais la force motrice du processus révolutionnaire décrit par la « théorie de la révolution permanente » est le prolétariat organisé et conscient ; le but de la théorie étant précisément de guider l'action du prolétariat et des révolutionnaires prolétariens.

Déclarer qu'un tel processus s'est déroulé en Algérie, à Cuba, en Chine, alors que le prolétariat n'est intervenu en aucun de ces pays (et personne n'ose affirmer le contraire), oblige nécessairement à lui trouver des substituts, sous peine de transformer la théorie on un non-sens grossier. Alors, on en trouve. Dans le cas de l'Algérie, c'est en général (dans les écrits de ces trotskystes) à la personne de Ben Bella qu'échut la lourde tâche de prendre la place du prolétariat. Parfois, c'est l'armée qui fut qualifiée « d'avant-garde révolutionnaire » ( « Internationale » - septembre 1962). (En 1965, ce rédacteur a dû probablement hésiter à comparer le putsch militaire à la prise du Palais d'hiver, quoiqu'en tout logique il aurait dû le faire).

Dans le cas de la Chine, c'est l'armée paysanne de Mao Tsé Toung, dans le cas de Cuba, c'est Castro et ses compagnons qui servent de substitut.

De la tendance Pablo à celle de Frank, de la tendance du CI à celle de Posadas, les analyses changent, Mais le fond demeure. En Chine, en Yougoslavie, pour les uns, dans un certain nombre d'autres pays en plus, pour les autres, la paysannerie pauvre, quoique d'une façon déformée, a su devenir la force motrice d'un processus révolutionnaire « socialiste » quoique « déformé » et le conduire jusqu'à l'aboutissements tout au moins sur le plan national : la conquête du pouvoir, la création d'un type d'État ouvrier ».

Il y a certes une différence de taille entre ceux qui ont avalisé ce qu'implique la reconnaissance de telles capacités à la paysannerie des pays sous-développés en s'engageant à réviser ouvertement le marxisme, et ceux qui refusent de le faire. Cependant, il faut bien reconnaître que la logique est du côté des premiers, et sans doute l'honnêteté intellectuelle aussi.

Un des aspects du renoncement au prolétariat et au raisonnement marxiste, est la façon de traiter du « gouvernement ouvrier et paysan ».

Comme le rappelle le Programme de Transition, la « formule du gouvernement ouvrier et paysan apparut pour la première fois en 1917, dans l'agitation des bolcheviks ».

Le même Programme de Transition est sans équivoque sur la signification de cette formule, comme le sont d'autres textes polémiques de Trotsky contre la « dictature démocratique des ouvriers et des paysans » en particulier.

Cette formule, sous un premier aspect est un mot d'ordre transitoire en période révolutionnaire, elle est même en quelque sorte la conclusion politique de toutes les revendications transitoires, et elle signifie : « les ouvriers doivent rompre avec tous les partis traditionnels de la bourgeoisie pour établir, en commun avec les paysans, leur propre pouvoir ». (Programme de Transition).

Laissons de côté cet aspect de la formule du « gouvernement ouvrier et paysan », quoiqu'il y aurait beaucoup à dire sur l'usage qu'en a fait le PCI dans la période d'après-guerre, en particulier en la « traduisant » dans le vocabulaire politique d'alors par le mot d'ordre de « gouvernement PC-SFIO-CGT ». Sous son deuxième aspect, le terme « gouvernement ouvrier et paysan » peut couvrir deux réalités politiques concrètes. Il peut représenter tout simplement « une dénomination populaire de la dictature du prolétariat déjà établie », comme ce fut le cas après la Révolution d'octobre.

On alors, il représente un gouvernement qui, tout en restant encore dans le cadre de l'État bourgeois, a rompu avec la bourgeoisie. Si, comme le réclamèrent les bolcheviks d'avril à septembre, les socialistes-révolutionnaires et les mencheviks avaient rompu avec la bourgeoisie libérale et l'impérialisme, en prenant seuls le pouvoir, on aurait pu parler là de gouvernement ouvrier et paysan.

Arrêtons-nous à cette dernière interprétation de la formule du « gouvernement ouvrier et paysan », car c'est elle qui est censée justifier la large utilisation qu'en a fait le mouvement trotskyste en décernant ce qualificatif pêle-mêle au gouvernement algérien de Ben Bella, à celui de Castro, à celui de Mao en ses débuts, à ceux des Démocraties Populaires de 1945 à 1948 et à bien d'autres encore.

Encore une fois, il ne s'agit nullement pour nous d'une discussion purement terminologique, menée pour le seul plaisir d'opposer un type de classification à un autre. Il ne s'agit pas de se constituer un modèle statique de ce que serait un « gouvernement ouvrier et paysan » idéal, auquel on pourrait comparer Mao, Castro ou Ben Bella et tout ce que l'on voudra afin de décider s'ils se trouvent bien à l'intérieur de la marge autorisée pour une telle catégorie de gouvernement.

C'est que précisément, il n'existe pas de critère statique pour un tel type de gouvernement. Le « gouvernement ouvrier et paysan », dans le cas où il pourrait se réaliser - et tant Lénine que Trotsky estimaient sa réalisation peu probable - serait une étape du développement révolutionnaire prolétarien.

La notion même n'a strictement aucun sens en dehors d'un processus révolutionnaire qui mène vers la conquête du pouvoir par le prolétariat.

L'exemple historique de ce qu'aurait pu être le « gouvernement ouvrier et paysan » formé par les mencheviks et les S.R. nous montre un processus qui n'a strictement rien de commun avec ceux qui se sont déroulés à Cuba, en Chine et en Algérie.

L'appareil d'État bourgeois était miné, en dislocation. Le prolétariat était armé, organisé dans ses propres organisations de classe, les soviets, qui étaient en même temps des organes de front unique démocratiques, où les différentes tendances ouvrières pouvaient s'affronter librement. Le prolétariat était armé aussi politiquement, il avait son parti de classe, qui avait la possibilité et la force de mener une agitation constante autour des objectifs propres du prolétariat. Voilà le contexte. Et voilà comment Lénine voyait le gouvernement ouvrier et paysan : « Les mencheviks et les socialistes-révolutionnaires, en tant que bloc gouvernemental, consentiraient (à supposer que le compromis soit réalisé) à former un gouvernement entièrement et exclusivement responsable devant les Soviets, auxquels serait transmis tout le pouvoir central et aussi local ». (Lénine : Au sujet des compromis).

Ce n'était donc, et ne pouvait être, qu'une étape dans la conquête du pouvoir, et même l'étape qui précédait immédiatement la prise du pouvoir. Le « gouvernement ouvrier et paysan » était une des manifestations possibles des derniers moments d'une dynamique révolutionnaire dont le moteur est le prolétariat. Le garant de l'existence de ce gouvernement face à la bourgeoisie, était le prolétariat armé, représenté dans les Soviets, « auxquels serait transmis tout le pouvoir central et aussi local ».

Qu'elles semblent fades ces discussions byzantines sur le degré de nationalisations qu'a réalisées, ou aurait dû réaliser, un Ben Bella, pour « mériter » la qualification de gouvernement ouvrier et paysan, face au dynamisme puissant de la révolution prolétarienne dont le gouvernement ouvrier et paysan, dans sa signification admise par les bolcheviks, n'était qu'une des phases.

Quand aussi bien Lénine que Trotsky ont insisté sur le caractère transitoire et temporaire d'un tel gouvernement (quelques semaines voire quelques mois) ils le firent pour souligner qu'il se réalise à un moment où l'affrontement des classes arrive à une phase décisive qui ne laisse place à aucune stabilisation possible, mise a part la victoire d'un des protagonistes, où le prolétariat arrive à un tel degré de conscience et d'organisation qu'il ne pourrait éluder la prise du pouvoir sous peine de la défaite de la révolution dans son ensemble.

Qu'est-ce alors que ce « gouvernement ouvrier et paysan » algérien dirigé par Ben Bella, cher à la tendance Pablo et Frank, qui, pendant trois ans, devenait de plus en plus « ouvrier et paysan » pour sombrer sans gloire sous les coups d'un putsch militaire, sans que, ni la classe ouvrière, ni la paysannerie, bougent le moins du monde ? Quel processus l'a fait surgir en dehors du processus cérébral du prétendu mugissement politique et idéologique personnel de Ben Bella lui-même, interprété et étiqueté par ses admirateurs à la Pablo ou Frank ?

Le gouvernement ouvrier et paysan envisagé par les bolcheviks en 1917, aurait reflété la puissante montée du prolétariat armé et organisé faisant encore dans une certaine mesure confiance à ses représentants petits-bourgeois, mais à la veille de s'emparer du pouvoir. Le « gouvernement ouvrier et paysan » de Pablo et Frank reflétait le niveau de conscience de Ben Bella, tel qu'il apparut au rédacteur de « IVe Internationale » à la veille de son renversement par un putsch militaire.

Le marxisme n'a certes pas grand-chose à voir avec de telles analogies.

Cependant, les organisations du Comité International ne sont guère en reste par rapport aux pablistes en matière de déformation du marxisme révolutionnaire. C'est ainsi que la section hongroise du CI, dans une brochure consacrée à l'insurrection hongroise de 1956, caractérise le « gouvernement de coalition de 1945-48 » comme un « gouvernement ouvrier et paysan ». Et cela d'ailleurs, pour montrer que le gouvernement d'Imre Nagy de 1956 en était un aussi, et comme tel, renouait en quelque sorte avec un processus interrompu par la terreur policière de Rakosi et Cie.

Cette même brochure affirme en parlant du gouvernement Nagy : « Quoique son caractère fut identique à celui du gouvernement de coalition de 45-49, il s'est créé et agissait dans des circonstances très différentes. Avant tout, contrairement au gouvernement de coalition de 45-49, c'est la révolution du peuple qui a mis au pouvoir le gouvernement Nagy. Alors qu'en 45-48 la majorité du peuple a simplement accepté (souligné par le texte) sans agir, la liquidation des restes de la féodalité et le gouvernement ouvrier et paysan en tant que réalisation de la démocratie, en 1956 elle l'a conquis par sa révolution ».

Passons rapidement sur le fait que même un gouvernement porté au pouvoir par une révolution populaire n'est pas nécessairement un « gouvernement ouvrier et paysan », tant s'en faut, et le gouvernement Nagy n'était pas plus ouvrier et paysan que celui de Kerensky.

Mais qu'est donc ce « gouvernement ouvrier et paysan » « accepté » par le peuple sans agir, en dehors de tout processus révolutionnaire ? Qui a créé ce gouvernement alors que le prolétariat n'a nullement agi, tout au plus l'a « accepté » (comme il « accepte » bien d'autres formes de gouvernement) ? D'où a bien pu surgir un tel gouvernement sans la mobilisation, l'organisation et l'action consciente du prolétariat ? Ou bien on fait du gouvernement ouvrier et paysan une formule vide de sens, susceptible de servir d'étiquette à n'importe quelle réalité qu'on ne sait ou n'ose analyser. Peut-être est-ce l'Armée Russe qui a pris dans la dynamique sociale la place laissée vide par le prolétariat ? Mais alors, qu'on le dise, et qu'on donne raison à Pablo, qui admet presque ouvertement que l'Armée Russe peut servir de substitut à l'action prolétarienne !

De toute façon, tant dans le cas de l'analyse pabliste de l'Algérie que dans celui du CI sur les Démocraties Populaires, admettre qu'un « gouvernement ouvrier et paysan » puisse surgir en dehors d'une lutte révolutionnaire, admettre qu'il puisse avoir ce caractère « ouvrier et paysan » en vertu d'on ne sait quelle qualité intrinsèque, ou en vertu uniquement de telles ou telles mesures prises par lui, c'est identifier une des phases ultimes du processus révolutionnaire prolétarien avec un vulgaire gouvernement bourgeois.

Encore une fois, il n'existe pas de qualités intrinsèques de gouvernement ouvrier et paysan, choisies et répertoriées par on ne sait quel Office d'uniformisation de la définition « ouvrier et paysan », et dont la liste serait à la disposition de révolutionnaires en peine d'étiqueter un gouvernement qui leur semble, ni tout à fait bourgeois, ni tout à fait ouvrier.

Pour reprendre ce que pouvaient en dire Lénine et Trotsky, un gouvernement ouvrier et paysan surgit dans un processus révolutionnaire si ce gouvernement a rompu avec la bourgeoisie et ses représentants politiques, s'il est exclusivement responsable devant l'organe représentatif du prolétariat auquel organe serait « transmis tout le pouvoir central et aussi local », si le prolétariat est armé pour défendre ce gouvernement contre les agissements contre-révolutionnaires en attendant de le renverser pour son propre compte, si au sein de l'organe du front unique existe un parti révolutionnaire prolétarien qui défend ouvertement et librement le mot d'ordre de la dictature du prolétariat.

Tous ces « si » n'ont rien à voir avec des qualités intrinsèques et propres du gouvernement en lui-même, mis à part en partie le premier. Ils sont autant d'aspects de la révolution prolétarienne arrivée à un certain degré de maturation.

Une variante, à première vue plus correcte, de l'utilisation de la formule « gouvernement ouvrier et paysan » est apportée par l'analyse que l'OCI consacre, dans le N° 4 des « Informations Internationales », à Cuba.

Tout d'abord, l'analyse de la nature de l'État n'est pas escamotée au profit de la caractérisation du gouvernement, comme ce fut le cas de l'analyse des pablistes sur l'Algérie. Ensuite, la brochure s'élève contre le fait que l'effondrement de l'ancien appareil étatique ou l'exécution de certaines mesures, telles les nationalisations, puisse suffire pour décerner le qualificatif d'État ouvrier.

De ce fait, non seulement elle caractérise l'État cubain comme un État bourgeois, mais elle est amenée, par la logique de sa démonstration, à mettre en doute la valeur de la caractérisation des pays du glacis comme des « États ouvriers ». En cela, cette brochure représente une des rares tentatives du CI de rompre avec le raisonnement pabliste.

Cependant, la caractérisation du gouvernement Castro comme « gouvernement ouvrier et paysan » sera la pierre d'achoppement de l'ensemble du raisonnement, car elle témoigne de la méconnaissance de la nature véritable du processus révolutionnaire qui s'est déroulé à Cuba.

Comme le dit la brochure elle-même, une des caractéristiques essentielles du « gouvernement ouvrier et paysan » est qu'il est transitoire. Il l'est car la dynamique révolutionnaire exige une réponse rapide à la question : qui l'emportera ? Le prolétariat prendra-t-il le pouvoir ou sera-t-il défait ? A Cuba, ni l'une ni l'autre des possibilités ne s'est produite, pour la simple raison que le prolétariat, non seulement n'a pas posé sa candidature au pouvoir, mais il fut même absent du processus révolutionnaire on tant que classe consciente de ses intérêts propres.

En fait, le gouvernement Castro dans sa période la plus radicale, n'était nullement un gouvernement de transition, à mi-chemin en quelque sorte entre le réveil des masses et la dictature du prolétariat, mais bien l'aboutissement du cul-de-sac où menait ce mouvement paysan à direction petite-bourgeoise ; il représentait le plus haut point de radicalisation qu'un tel mouvement puisse atteindre. C'est seulement la mobilisation indépendante du prolétariat qui aurait pu donner un autre caractère au mouvement dans son ensemble et, par là même, éventuellement, au gouvernement Castro.

Sans une telle mobilisation autonome du prolétariat, le mouvement castriste, s'il est transitoire vers quelque chose, c'est vers la dictature militaro-policière, aboutissement logique de tout régime dont la base de masse cet la paysannerie, bien incapable d'exercer un contrôle efficace et constant sur ses dirigeants.

Par ailleurs, ajoutons que la brochure a été publiée en 1961. Or, il est impensable qu'un « gouvernement ouvrier et paysan » puisse acquérir une stabilité de 6 ans, et continuer à se maintenir fort bien, alors que le processus de mobilisation des masses s'est apaisé depuis fort longtemps déjà. Ou alors, nous sommes ramenés à la définition statique du « gouvernement ouvrier et paysan », qui le serait en vertu de ses qualités propres, ce qui, nous l'avons vu, n'a rien à voir avec la façon dont les bolcheviks ont posé le problème.

A défaut de justesse dans l'analyse, dans ce domaine les pablistes montrent un peu plus de suite dans les idées, en estimant que l'équilibre précaire du « gouvernement ouvrier et paysan » est depuis longtemps rompu on faveur d'un des termes de l'alternative : la construction d'un État ouvrier.

En conclusion, la discussion sur la question du « gouvernement ouvrier et paysan » ne nous semble pas importante seulement parce qu'une terminologie claire est indispensable en théorie. Mais parce qu'un « gouvernement ouvrier et paysan » serait une étape dans la voie de la dictature du prolétariat. Attribuer ce qualificatif à des gouvernements tels que celui de Ben Bella, de Castro, de Mao ou ceux des Démocraties Populaires entre 1945 et 1948, c'est introduire en contrebande dans la théorie révolutionnaire l'idée qu'il est possible de franchir des étapes sur la voie de la dictature du prolétariat sans la mobilisation et l'organisation révolutionnaire du prolétariat lui-même. C'est attribuer à la bureaucratie soviétique, à des couches petites-bourgeoises ou à des individus, des capacités qui appartiennent au prolétariat et à lui seul. C'est en dernier ressort abandonner le marxisme.

Que ceux qui le font, le fassent au moins ouvertement.

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